vendredi 14 août 2009

Marie, Epouse de l'Esprit Saint

Maximilien Kolbe n'a été qu'une seule fois à Lourdes en 1930, mais en
1914, par une application d'eau de Lourdes, il avait été guéri
miraculeusement d'un pouce droit que les médecins voulaient amputer,
ce qui aurait peut-être été pour lui un empêchement aux ordres. Il a
beaucoup médité, à partir des apparitions de Lourdes, le mystère de
l'Immaculée Conception, toute remplie de l'Esprit Saint.

La Vierge Marie peut-être appelée à bon droit « Épouse de l'Esprit
Saint ». Ce nom bien connu dans la tradition patristique et
théologique est suggérée dans le Nouveau Testament. « C'est une
analogie, explique le Père Kolbe cité par Jean-Paul II, qui fait
entrevoir l'union ineffable, intime et féconde entre l'Esprit et
Marie. L'Esprit établit sa propre demeure en Marie au moment même où
elle est venue à l'existence : il en prit possession absolue et la
compénétra tellement que le nom d'Épouse de l'Esprit Saint n'exprime
qu'une ombre lointaine, pâle et imparfaite de cette union »

« Certes la troisième personne de la sainte Trinité n'est pas
incarnée, cependant notre mot humain épouse n'arrive pas à exprimer la
réalité du rapport de l'Immaculée avec le Saint-Esprit. On peut
affirmer que l'Immaculée est en un certain sens "l'incarnation de
l'Esprit Saint" ».

Le père Manteau-Bonamy propose cet analogie pour comprendre la réalité
des liens de la Vierge et de l'Esprit : « Si l'on reporte le lien de
Jésus et du Fils de Dieu selon Nestorius à celui de l'Immaculée et du
Saint Esprit on est sur la voie pour comprendre comment l'Immaculée
est épouse, servante et sanctuaire du Saint Esprit ».

Saint Maximilien Kolbe
D'après sa Conférence, 5 février 1941 et l'homélie de Jean-Paul II
du 8 décembre 1982 à Sainte-Marie-Majeure.